Au Round Motul de France, Scott Redding (Aruba.it Racing - Ducati) est passé par toutes les émotions. S’il a commencé la journée de samedi par le meilleur temps en FP3, il n’a pas pu faire mieux que huitième en Tissot-Superpole. Et ce résultat a clairement conditionné la première course. 

 

Alors qu’il se battait dans le groupe des poursuivants, l’Anglais est parti à la faute au virage n° 15. Il a toutefois pu reprendre la piste pour rallier l’arrivée au 12e rang de la hiérarchie. Lors de la Course Tissot-Superpole, il est parvenu à arracher la sixième place sous le drapeau à damier, ce qui lui a permis de s’élancer de la deuxième ligne au départ de la Course 2. 

 

Il a pu d’emblée se battre pour le podium, mais il a dû se contenter de la troisième marche derrière ses deux adversaires pour le titre. : « Nous avons amélioré la moto un peu plus au niveau du freinage, a expliqué le Britannique. C’était mon principal problème. J’ai dit aux gars de faire en sorte que la machine puisse s’arrêter. J’étais convaincu de finir sur le podium et c’est important pour nous ici. Il s’agissait de limiter des dégâts. Au départ, je me sentais bien derrière ces deux-là et je me suis dit “pas mal”. Chaque fois que je sortais du virage n°5, nous n’avions pas de motricité et ils me mettaient facilement deux dixièmes que je devais essayer de combler. Nous manquons d’accélération principalement et d’un peu de grip quand il fait chaud. C’était physique, la moto est très difficile à piloter sur ce circuit, elle était lourde donc ce fut éprouvant. »

 

En quittant la Nièvre, Redding accuse désormais 72 points de retard sur Toprak Razgatlioglu (Pata Yamaha with BRIXX WorldSBK) et 65 sur Jonathan Rea (Kawasaki Racing Team WorldSBK). 

 

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